Continuons notre parcours dans les arcanes mineurs du tarot de Marseille.
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Après le 5 de bâton, https://courastro.com/2023/06/13/les-mineurs-du-tarot-de-marseille-les-batons-le-5-de-baton/ abordons désormais l’arcane suivant.
Avec le 6 de Bâton, le tissage du milieu c’est intensifié. Il est de plus en plus imposant et de plus en plus construit.
Le bâton du milieu du cinq s’est comme coupé en deux pour laisser place à deux belles fleurs totalement différentes.
« L’éclatement » demandé dans le « 5 » pour créer quelque chose de nouveau, pour sortir du « quatre »4 » et aller encore plus loin dans la création, dans l’action,
a eu lieu et donne un très beau résultat. La fleur du haut fait apparaître une très jolie collerette, ses feuilles se sont allongées et 2 autres plus petites viennent toucher le haut des bâtons au niveau de la barre rouge qui les relie, ce qui enferme le haut.
On pourrait avoir une impression d’équilibre trouver ou retrouver avec cette carte, mais entre le calme du bleu (ou éventuellement la froideur) et l’énergie du rouge (ou de la chaleur du feu), cet équilibre reste encore fragile, car tout cela est seulement tenu par le bout de ses petites feuilles et il suffirait d’un petit coup pour que la fleur tombe.
ou alors, une petite poussée et la fleur s’envolent grâce à ses deux grandes feuilles allongés qui semblent frétiller.
Ceux sont bien les bâtons qui l’entourent qui vont lui permettre de s’appuyer et de prendre son envol quand elle aura ou sentira avoir puisé, accumulé assez d’énergie dans les bâtons.
On voit donc ici que l’on a un mouvement qui emmène vers le haut, souhaite encore nous élever au lieu de rester dans le plaisir, sans doute mérité, d’un certain accomplissement.
La fleur du bas, par contre, complètement différente, semble comme se défraîchir (cela se remarque bien si la carte est retournée…donc à l’envers).
Ces beaux pétales jaunes tombent littéralement vers le bas, sa tige et ses feuilles juste au nombre de deux et qui n’ont pas grandi, ne se sont pas allongés pour aller encore trouver l’élévation, et ne touchent pas les bâtons pour aller y chercher encore de l’énergie.
Ce qui est accumulé peut s’échapper. Rien n’est retenu, et rien non plus ne donne de l’élan.
L’énergie n’étant pas puisée dans les bâtons, elle peut stagner et se défraichir.
Au milieu de la carte, on voit aussi, sortir de ce tissage du milieu, deux beaux boutons
jaunes d’or très raffinés, avec de chaque côté, de belles et grandes feuilles rouges qui sont plus fines et plus allongées que celle du 5 de bâton.
Entre la fleur du haut qui semble se retenir et enfermer le haut et les feuilles allongées rouges se trouvant de chaque côté, on retrouve à nouveau cette notion d’enfermement sur l’on pouvait trouver dans le 4.
On est arrivé à la création de quelque chose de beau, de sensuel, de raffiné. On peut alors être comme dans une sorte de contemplation de la beauté.
C’est bien là le risque du 6, que de vouloir rester dans ce bien-être de beauté et de plaisir trouver ou retrouver.
Cependant, à l’image de la fleur du haut, il faut encore s’appuyer sur les bâtons pour
s’élancer toujours plus haut et s’élever encore.
Et les feuilles rouges du milieu nous montrent que l’on a encore beaucoup d’énergie à sortir si on le veut bien.
Sinon, telle à l’image de la fleur du bas qui commence à se faner, on finira par s’ennuyer de ce qui nous entoure, qui certes, nous aura apporter joie et plaisir un temps, mais qui finira par nous lasser, par nous enfermer dans une routine qui nous fera stagner.
Voilà pour ce qui en est du 6 de bâton.
J’espère que cet article vous a plu.
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Nicole
Crédit photos : Nicole Godillon
COURASTRO 